Publié le 11 mars 2024

Face à un conteneur bloqué au Port de Montréal, attendre n’est plus une option. La clé est de maîtriser les règles cachées du jeu portuaire pour forcer la fluidité.

  • Les systèmes de rendez-vous (RDV) ne sont plus une formalité, mais le point de départ de toute opération réussie.
  • Les frais de détention et de surestaries ne sont pas une fatalité, mais le résultat d’une asymétrie d’information que vous pouvez corriger.

Recommandation : Cessez de subir la chaîne logistique et commencez à la piloter en appliquant des arbitrages tactiques à chaque étape, du terminal jusqu’au dernier kilomètre.

Le téléphone sonne. C’est votre transporteur. Le conteneur est arrivé au Port de Montréal, mais il est « pogné ». Le terminal est congestionné, impossible d’avoir un rendez-vous avant la semaine prochaine, et déjà, le compteur des frais de détention commence à tourner. Ce scénario est devenu le quotidien de tout importateur dépendant des approvisionnements qui transitent par la métropole. On vous répète qu’il faut « mieux planifier » ou que « la communication est la clé », mais ces conseils sonnent creux quand on est face au mur invisible de l’opérationnel portuaire.

La vérité, c’est que la congestion est un symptôme. Les vraies batailles de cette guerre de tranchées logistique se gagnent sur des détails que beaucoup ignorent. Il ne s’agit pas seulement de suivre un point sur une carte, mais de comprendre les micro-mécanismes qui régissent les terminaux, de déjouer les pièges administratifs et de connaître les plans B avant même que le plan A ne déraille. La survie de votre chaîne d’approvisionnement ne dépend pas de votre capacité à attendre, mais de votre agilité à agir de manière proactive.

Cet article n’est pas une analyse de plus sur les problèmes de la chaîne logistique mondiale. C’est un guide de terrain, pensé pour l’importateur québécois. Nous allons décortiquer, point par point, les leviers d’action concrets que vous pouvez activer dès aujourd’hui pour transformer l’attente passive en contrôle actif. Des systèmes de réservation aux frais cachés, en passant par les stratégies de contournement, vous découvrirez comment reprendre la main sur vos marchandises.

Pour vous guider à travers les méandres des opérations portuaires, nous avons structuré cet article comme une véritable boîte à outils. Chaque section aborde un problème spécifique et vous fournit les clés pour le résoudre.

Pourquoi l’absence de réservation au terminal Cast ou Racine bloque-t-elle votre livraison ?

L’époque où votre camionneur pouvait se présenter au terminal sur un coup de tête est révolue. Aujourd’hui, sans rendez-vous (RDV) confirmé, votre conteneur est virtuellement prisonnier. Les terminaux comme ceux de Termont (Cast et Maisonneuve) ont rendu les systèmes de réservation obligatoires, non pas pour compliquer la vie des importateurs, mais pour tenter de maîtriser le chaos. Pour eux, c’est un outil de planification de la main-d’œuvre et des équipements. Pour vous, c’est devenu la première barrière à l’entrée, ou plutôt, à la sortie.

Ignorer ou mal gérer ce système, c’est garantir un blocage. Un RDV manqué ou mal préparé signifie que votre camionneur sera refusé à la porte, votre marchandise restera à quai et le chronomètre des frais de surestaries s’enclenchera. Après des mois de tests, Termont a rendu son système de RDV obligatoire depuis le 4 mars 2024. L’objectif affiché est de fournir un temps d’attente moyen stable, mais cela ne fonctionne que si tous les acteurs jouent le jeu. Le système n’est pas une option, c’est la nouvelle grammaire du port. Ne pas la parler, c’est s’exclure soi-même de la conversation.

Votre plan de match pour le système de RDV Termont

  1. Anticipation : Créez votre RDV plusieurs jours avant la visite prévue du camionneur pour sécuriser une plage horaire qui vous convient. N’attendez pas la dernière minute.
  2. Optimisation : Regroupez jusqu’à quatre opérations (ex: cueillette d’un plein, retour d’un vide) sous un même RDV pour maximiser chaque déplacement de camion.
  3. Confirmation : Confirmez votre RDV avant que le camion n’arrive au « stage pregate ». Une fois confirmé, aucune modification n’est possible. La précision est votre meilleure alliée.
  4. Accès dédié : Informez votre transporteur d’utiliser les lignes 15 et 19 au portail d’entrée, qui sont exclusivement réservées aux camions avec un RDV confirmé via le système de Termont.

Cet arbitrage tactique est simple : soit vous investissez un peu de temps en amont pour maîtriser le système de réservation, soit vous payez beaucoup plus cher en frais et en retards en aval. Le choix est vite fait.

Comment éviter les frais de détention quand le terminal refuse vos conteneurs vides ?

Votre marchandise est enfin livrée, le conteneur est vidé. Ouf ! Mais la bataille n’est pas terminée. Commence alors le deuxième casse-tête : retourner le conteneur vide. Si le terminal ou le dépôt désigné par la ligne maritime est saturé et refuse de le reprendre, vous êtes pris en otage. Le conteneur reste sur le châssis de votre camionneur, immobilisant son équipement et, surtout, déclenchant les frais de détention. Ces frais, facturés par jour, sont la pénalité pour ne pas avoir retourné l’équipement de la ligne maritime à temps. C’est une situation absurde où vous payez pour un problème dont vous n’êtes pas la cause.

Le problème est amplifié par un déséquilibre structurel. Selon les données du Port de Montréal, il est arrivé que près de 20% des conteneurs quittant le port soient vides, un symptôme des perturbations mondiales. Cette accumulation de boîtes vides sature les dépôts et rend leur restitution imprévisible.

Empilement de conteneurs vides dans un dépôt avec chariot élévateur en action

Il est crucial de bien distinguer les deux types de frais. Les surestaries (demurrage) s’appliquent lorsque votre conteneur plein reste sur le terminal au-delà de la période de gratuité allouée. La détention, elle, commence lorsque le conteneur quitte le port et n’est pas retourné vide dans les temps. Certaines lignes combinent même les jours gratuits, ce qui réduit encore votre marge de manœuvre. Si vous récupérez le conteneur le 5ème jour d’une période combinée de 5 jours, vous devez impérativement le retourner le jour même pour éviter les frais.

Halifax ou Saint-Jean : quel port de délestage choisir en cas de conflit de travail à Montréal ?

Un autre spectre hante les importateurs montréalais : le conflit de travail. Une grève des débardeurs, même de quelques jours, peut paralyser complètement le port et bloquer des milliards de dollars de marchandises. La grève de 2021 a durement touché de nombreuses chaînes d’approvisionnement, affectant des secteurs aussi variés que l’agroalimentaire, la construction ou les produits chimiques. Dans ce contexte, attendre une résolution n’est pas une stratégie. Il faut avoir un plan B, et ce plan B implique souvent de délester sa marchandise sur un autre port de la côte Est.

Les deux options principales sont Halifax (Nouvelle-Écosse) et Saint-Jean (Nouveau-Brunswick). Mais ce choix n’est pas anodin. Détourner un conteneur engendre des coûts supplémentaires importants : le transport par camion ou par train jusqu’à Montréal, et un temps de transit allongé. C’est un arbitrage tactique difficile : payer plus cher pour un détournement ou risquer un blocage indéfini à Montréal ? La décision doit être prise rapidement, en se basant sur la nature de votre marchandise (périssable ou non) et l’urgence de vos besoins.

Le Port de Montréal a une particularité qui le rend vulnérable, comme le souligne l’expert Claude Comtois dans une analyse pour Radio-Canada :

Comme c’est un port de destination qui fonctionne pratiquement à plein régime, les navires en provenance d’Europe déchargent tous leurs conteneurs à Montréal, rechargent ensuite au complet et repartent pleins vers le vieux continent.

– Claude Comtois, Radio-Canada – Enjeux du port de Montréal

Cette dynamique de « terminus » signifie qu’il y a peu de flexibilité. Un blocage a des conséquences immédiates et massives. Envisager un port de délestage n’est donc pas du pessimisme, mais une gestion de risque pragmatique et essentielle pour tout importateur sérieux.

L’erreur de ne pas budgeter les frais de « Lifton/Liftoff » qui grignotent votre marge

Au-delà des frais de détention et de surestaries, une série de « petits » frais viennent souvent s’ajouter à la facture finale, grignotant sournoisement votre marge. Parmi les plus courants, on trouve les frais de manutention, souvent appelés « Lifton/Liftoff ». Ces frais correspondent simplement à l’action de la grue qui prend votre conteneur sur le navire pour le poser au sol (ou sur un châssis), et inversement. Bien que logiques, ils sont parfois facturés séparément et peuvent surprendre les importateurs non avertis.

L’erreur est de considérer ces coûts comme anecdotiques. Multipliés par le nombre de conteneurs que vous importez sur une année, ils représentent une somme non négligeable. Une analyse de ContainerxChange, bien que centrée sur le marché mondial, montrait que les frais de surestaries et détention pouvaient atteindre des sommets, même si une tendance à la baisse s’est amorcée. Selon le rapport, bien que les frais moyens aient reculé de 25% en 2023 par rapport à 2022, ils restent un poste de coût significatif. Ne pas les anticiper, c’est comme naviguer avec une coque percée : la voie d’eau est lente, mais elle finit par vous couler.

Pour éviter ces mauvaises surprises, une discipline de fer est nécessaire. Voici quelques réflexes à adopter pour minimiser ces frais annexes :

  • Aviser votre courtier : Assurez-vous que votre courtier en douane soit informé de l’arrivée imminente de votre conteneur pour préparer le dédouanement et éviter que le conteneur ne reste bloqué à quai.
  • Vider rapidement : Dès que vous recevez la marchandise, organisez la logistique pour vider le conteneur le plus vite possible. Chaque jour compte.
  • Retourner au bon endroit : Confirmez auprès de la ligne maritime le lieu exact et les heures d’ouverture du dépôt pour le retour du conteneur vide. Une erreur de destination peut entraîner des frais supplémentaires et des retards.

La gestion des coûts logistiques est un travail de détail. Chaque dollar économisé sur ces frais « invisibles » est un dollar qui va directement dans votre profit.

Quand peser votre conteneur pour déclarer la Masse Brute Vérifiée (VGM) sans retarder l’embarquement ?

Pour les exportateurs, une autre formalité administrative est devenue un point de friction majeur : la déclaration de la Masse Brute Vérifiée (VGM). Depuis la mise en place de la convention SOLAS, aucun conteneur ne peut être chargé sur un navire sans que son poids exact n’ait été déclaré au préalable. Cette mesure de sécurité, essentielle pour la stabilité du navire, peut devenir un véritable goulot d’étranglement si elle n’est pas anticipée. Une déclaration VGM manquante, tardive ou incorrecte, et votre conteneur reste à quai. Point final.

Il existe deux méthodes pour obtenir la VGM :

  1. Méthode 1 : Peser le conteneur empoté et scellé dans son ensemble.
  2. Méthode 2 : Peser chaque article, palette et matériel d’arrimage, puis ajouter ce poids à la tare (poids à vide) du conteneur indiquée sur sa porte.

La première méthode, bien que plus simple en apparence, nécessite un accès à un pont-bascule certifié. La deuxième exige un processus interne rigoureux et documenté. Le choix dépend de vos opérations. L’important est de ne pas attendre la dernière minute. La pesée doit être intégrée dans votre processus de préparation de l’expédition, bien avant que le camion ne parte pour le port.

Camion porte-conteneur sur une balance de pesée industrielle au terminal

Retarder la déclaration VGM, c’est risquer de manquer le « cut-off » du terminal, c’est-à-dire l’heure limite pour que votre conteneur soit accepté pour un navire donné. Dans un hub aussi stratégique que le Port de Montréal, qui donne accès à 110 millions de consommateurs en moins de deux jours, chaque retard peut avoir des conséquences en cascade sur toute la chaîne logistique nord-américaine.

Pourquoi les jeunes Québécois boudent-ils le métier de camionneur malgré les bons salaires ?

Vous pouvez avoir le meilleur plan du monde, si personne n’est disponible pour conduire le camion, votre conteneur restera sur le quai. La pénurie de chauffeurs de camion au Québec n’est pas un mythe, c’est une réalité opérationnelle qui frappe durement les importateurs. Malgré des salaires attractifs, le métier attire de moins en moins de jeunes, rebutés par des conditions de travail difficiles, de longues heures d’attente et un manque de prévisibilité.

Cette crise de la main-d’œuvre a un impact direct sur vous. Moins de chauffeurs signifie moins de capacité de transport, des délais plus longs pour récupérer votre marchandise et, inévitablement, des coûts plus élevés. Le problème est aggravé par les inefficacités aux terminaux. Un chauffeur qui passe des heures à attendre pour entrer au port est un chauffeur qui n’est pas sur la route pour une autre livraison. C’est une perte sèche pour tout le monde. Face à une congestion importante, comme celle que projette parfois le Port de Montréal, la situation peut rapidement devenir critique.

Certaines initiatives, comme le système de RDV de Termont, visent justement à améliorer cette situation. En donnant plus de visibilité sur les temps d’attente et en lissant les flux de camions, le terminal espère rendre le passage au port moins pénible pour les camionneurs. L’outil, en théorie, est conçu pour permettre une meilleure planification et offrir un temps de rotation (TTT) stable. Cependant, la perception sur le terrain est parfois différente, et le sentiment de frustration persiste chez de nombreux conducteurs. En tant qu’importateur, vous avez un rôle à jouer : en préparant parfaitement vos dossiers (RDV, documents de douane), vous contribuez à fluidifier le passage de « votre » camionneur, et donc à rendre son travail un peu moins imprévisible.

Comprendre les défis du camionnage n’est pas un acte de charité, c’est une nécessité stratégique. Un partenaire transporteur en bonne santé est un atout inestimable pour votre chaîne d’approvisionnement.

Quand faire partir vos camions pour éviter les 3 heures d’attente au pont Ambassador ?

La congestion ne se limite pas aux portes du port. Une fois votre conteneur sur un châssis, le parcours terrestre commence, avec ses propres goulets d’étranglement. Le plus célèbre (ou tristement célèbre) est le pont Ambassador, reliant Windsor à Détroit. C’est le passage frontalier le plus achalandé en Amérique du Nord, et un point de passage obligé pour une grande partie des marchandises qui transitent par Montréal vers le Midwest américain. Se retrouver coincé dans ses embouteillages peut ajouter des heures, voire une journée, à votre temps de transit.

Planifier le départ de vos camions en fonction du trafic sur ce pont n’est plus un détail, c’est une composante essentielle de la logistique terrestre. Utiliser des outils comme le PORTail du camionnage du Port de Montréal, disponible en application mobile, devient indispensable. Il livre des informations en temps réel sur le trafic et les temps d’attente non seulement aux terminaux (Cast, Racine, Viau), mais aussi sur les grands axes. Partir au milieu de la nuit ou en dehors des heures de pointe n’est plus une simple astuce, c’est une stratégie délibérée pour éviter la paralysie.

Cette pression sur les infrastructures terrestres est exacerbée par la concurrence féroce que se livrent les ports de la côte Est. Montréal est sous pression, avec une croissance de volume bien plus lente que ses rivaux américains qui, eux, peuvent accueillir des navires beaucoup plus gros.

Évolution comparée de la croissance des ports de l’Est vs Montréal
Port Croissance du volume de conteneurs (10 ans) Capacité maximale de conteneurs par navire
Virginie +36% >10 000
New York +27% >10 000
Montréal +4,3% 6 000 maximum

Ce tableau montre clairement le défi : alors que les ports américains investissent massivement pour accueillir les géants des mers, Montréal est limité par la profondeur du chenal du Saint-Laurent. Cela signifie que le trafic qui arrive est de plus en plus concentré, mettant une pression maximale sur un réseau routier et ferroviaire déjà tendu.

À retenir

  • La maîtrise des systèmes de RDV des terminaux n’est plus une option, c’est la condition sine qua non pour récupérer votre marchandise.
  • Les frais (détention, surestaries, manutention) ne sont pas une fatalité mais une variable que vous pouvez influencer par l’anticipation et la précision.
  • La diversification des solutions (ports de délestage, fret multimodal) est votre meilleure assurance contre les imprévus comme les grèves ou la pénurie de main-d’œuvre.

Comment tirer profit du fret multimodal pour contourner la pénurie de chauffeurs ?

Face à la saturation des routes et à la pénurie de camionneurs, une solution stratégique gagne en pertinence : le fret multimodal. Plutôt que de dépendre exclusivement du camion pour le trajet complet depuis le port, le multimodal combine le rail pour les longues distances et le camion pour les premiers et derniers kilomètres. Le Port de Montréal est particulièrement bien positionné pour cette approche, avec des réseaux ferroviaires du CN et du CP directement à quai dans ses quatre terminaux internationaux.

Pour un importateur, les avantages sont multiples. Premièrement, cela permet de contourner la pénurie de chauffeurs sur les longues distances, où elle est la plus aiguë. Un seul train peut transporter l’équivalent de plusieurs centaines de camions. Deuxièmement, c’est souvent une option plus fiable et prévisible en termes de temps de transit, moins sujette aux aléas du trafic routier. Enfin, l’argument environnemental est de plus en plus important. Selon les estimations du Port de Montréal, l’optimisation du service intermodal peut permettre d’éviter jusqu’à 200 mouvements de camions par jour, représentant une économie potentielle de 70 000 tonnes de GES par an.

Le multimodal n’est pas une solution miracle pour toutes les situations. Il nécessite une bonne planification et une coordination fine entre les différents modes de transport. Cependant, ne pas l’envisager, c’est se priver d’une alternative puissante, surtout dans le contexte de concurrence accrue où les lignes maritimes pourraient, à terme, être tentées de privilégier d’autres ports. Comme le prévient l’expert Jean-Paul Rodrigue, le risque est réel que du trafic destiné à l’Ontario ou au Midwest américain soit de plus en plus acheminé via les ports américains, marginalisant Montréal.

Adopter le multimodal, c’est donc aussi un geste stratégique pour renforcer la pertinence du corridor Saint-Laurent et, par extension, la sécurité de vos propres approvisionnements. C’est une façon de construire une chaîne logistique plus résiliente, moins chère et plus verte.

Pour intégrer cette approche, il est essentiel de comprendre les avantages et les contraintes du fret multimodal et d’identifier les opportunités pour votre propre entreprise.

Pour mettre en pratique ces stratégies et construire une chaîne d’approvisionnement à l’épreuve des balles, l’étape suivante consiste à réaliser un audit complet de vos opérations logistiques actuelles. Identifiez vos points de friction et commencez à appliquer ces tactiques pour reprendre le contrôle.

Questions fréquentes sur la gestion des terminaux au Port de Montréal

Comment accéder aux informations de temps d’attente en temps réel ?

Le PORTail du camionnage fournit des informations en temps réel sur le trafic et les temps d’attente aux principaux terminaux de Montréal (Cast, Racine, Maisonneuve et Viau). C’est un outil essentiel pour planifier les déplacements.

Où trouver l’application mobile ?

L’application « PORTail du camionnage » est disponible sur Google Play et l’Apple Store. Une version web est également accessible sur tablettes et ordinateurs pour un suivi depuis le bureau.

Quel est l’objectif environnemental du projet ?

En optimisant les flux de camions et en réduisant les temps d’attente, le projet de PORTail du camionnage vise à diminuer la consommation de carburant et les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à améliorer le bilan environnemental du port.

Rédigé par Marc-André St-Pierre, Gestionnaire logistique multimodal, expert en transport maritime et ferroviaire sur l'axe du Saint-Laurent. Il optimise les flux de vrac et de conteneurs pour les grandes industries depuis 22 ans.